Endesa prévoit de clôturer l’année 2023 en dépassant ses objectifs après un premier trimestre « extraordinaire ».

MADRID, 9 mai (CALPA PARIS) –

Endesa est confiant dans sa capacité à clôturer l’année 2023 en dépassant ses objectifs, après un premier trimestre « extraordinaire » qui devrait se normaliser au cours du reste de l’année, selon le PDG du groupe, José Bogas.

Lors d’une conférence avec des analystes pour présenter les résultats du trimestre, Bogas a déclaré que l’entreprise se sentait « très à l’aise » avec ses prévisions pour l’ensemble de l’année, bien qu’il ait osé dire que les résultats finaux pourraient se situer dans la « fourchette supérieure », étant toutefois « prudent » et attendant de « voir comment l’année évolue ».

Pour l’ensemble de l’année 2023, Endesa vise un résultat brut d’exploitation (Ebitda) compris entre 4,4 et 4,7 milliards d’euros et un résultat net ordinaire compris entre 1,4 et 1,5 milliard d’euros.

Jusqu’au mois de mars, la compagnie d’électricité a enregistré un bénéfice net de 594 millions d’euros, en hausse de 75,7 % par rapport aux 338 millions d’euros de la même période de l’année précédente, et un Ebitda de 1 462 millions d’euros, en hausse de 60 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Ces résultats ont été stimulés par l’amélioration des conditions de marché, en particulier pour le gaz naturel, qui a permis à la marge unitaire de se redresser par rapport au niveau anormalement bas de l’année précédente, s’établissant à 6 euros/MWh contre 1 euro/MWh au premier trimestre de l’année dernière.

EN FAVEUR DE LA PROPOSITION DE RÉFORME DE BRUXELLES.

En revanche, M. Bogas est favorable à la réforme du marché proposée par Bruxelles, car « nous avons besoin d’une réforme du marché parce que le mix de production change beaucoup », a-t-il déclaré.

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Dans ce sens, il a souligné que « si à la fin de ce voyage, toutes les technologies sont infra-marginales ou renouvelables, nous devons avoir un marché différent ».

Ce qu’il considère comme essentiel, c’est que les réformes soient « homogènes au niveau européen » et qu’elles fassent l’objet du « plus haut degré de consensus ». Cela signifie qu’aucune solution particulière ne doit être mise en place car, selon nous, cela pourrait casser le marché », a-t-il ajouté.

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