25 euros pour un « putain de singe ».

Les épisodes racistes, dans le football espagnol, sont malheureusement nombreux ces derniers temps.. Cependant, le plus récent, en raison du joueur, du club, de la catégorie, du stade, du contexte et des réactions, l’affaire dite Vinicius, a même dépassé les frontières nationales. Cependant, il est possible de parler de griefs comparatifs à bien des égards. Et, par exemple, ce qui s’est passé lors d’un match de Deuxième Régionale à Castellónqui montre toute une histoire et une sanction qui invite à la réflexion, en raison de sa légèreté, car elle est tout sauf exemplaire lorsqu’il s’agit de lutter pour éradiquer ce fléau des terrains de football et des stades du monde entier, qu’il s’agisse du football d’élite ou d’un football plus modeste.

Le Club de football d’Albocàsser a publié, à travers ses réseaux sociaux, un communiqué dans lequel il raconte ce qui est arrivé à un joueur de son équipe dans le groupe 1 de la Segunda Regional. « Dans une semaine d’actes désagréables à Mestalla, de campagnes et de communiqués, la fédération espagnole, avec la fédération valencienne, impose un geste de racisme en dehors du football », commence-t-il. « Mais que se passe-t-il lorsque nous parlons de la dernière catégorie, avec un épisode similaire, à une échelle plus petite de supporters et de journalistes, c’est-à-dire une catégorie sans répercussions médiatiques ? L’exemple, poursuit-il, est celui d’un match de deuxième division régionale : à la 90e minute, après une action de jeu, au cours de la saison actuelle, ces insultes racistes ou ces barbarismes prennent naissance« , indique-t-il en publiant une vidéo. Avec des répercussions dans le rapport de l’arbitre », ajoute-t-il à côté d’un autre document.

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Réflexion

« Comment arrêter ces actes ? » demande-t-il encore. « Simple : avec une sanction qui, au niveau de la première division, fait le tour du monde, l’acte de racisme et la sanction », déplore-t-il. « Sanction imposée à l’équipe – détaille-t-il – pour les actes racistes commis : sanctionner CF…. (ne donne pas le nom de l’équipe adverse) pour des insultes racistes proférées depuis les tribunes à l’encontre d’un joueur visiteur et non réprimandées par le staff de l’équipe locale, en vertu de l’article 77.2b, en liaison avec l’article 15.1 du code disciplinaire et avec l’article 15.1 du code disciplinaire. d’une amende accessoire de 25 €.« . « Les supporters, adolescents ou joueurs du même club qui ont crié de tels outrages avec une attitude de mépris -rappelle le CF Albocàsser-, n’ont sûrement pas entendu parler de cette sanction mineure ; et on ne leur a pas non plus reproché un tel comportement », précise-t-il.

« Les clubs et les entraîneurs travaillent jour après jour avec les joueurs, les enfants et les parents pour éviter ces situations. « Peut-être que plutôt que des gestes d’estop, il serait souhaitable de revoir les articles 77.2b ou ceux qui disent le mot sanctionnerafin qu’en cas d’incident similaire, des sanctions plus graves puissent être imposées », poursuit la note officielle.

« Ce n’est que le reflet d’un club modeste qui continuera à se battre pour éradiquer ces actes », souligne-t-il. « Mais comme nous ne sommes pas des professionnels, nous passerons inaperçus », conclut, sur un ton réaliste, le communiqué, signé par la présidente du CF Albocàsser (ce n’est pas dit, mais il s’agit de Clara Zamora), qui se termine ainsi : « Stop au racisme. Force au football de base et régional »..

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