Joan Ribó : « On ne peut pas attendre une sanction exemplaire quand cela se passe à Valence et regarder ailleurs quand cela se passe à Madrid ».

Le maire de Valence, Joan Ribó, après tout ce qui s’est passé dans l’affaire Vinícius, a déclaré que « contre le racisme, nous devons adopter une position univoque de tolérance zéro. Il est clair que ce qui s’est passé à l’intérieur et à l’extérieur de Mestalla n’est pas la faute de tous les supporters mais d’un très petit groupe de personnes. Nous savons tous qui ils sont, le club sait qui ils sont et ils auraient dû quitter le stade depuis longtemps. C’est pourquoi nous demandons très clairement au VCF d’agir une fois pour toutes contre ces personnes qui ternissent l’image de Valence ».

Dans ce sens, et « ceci étant dit », il a tenu à souligner que « […]il faut bien comprendre que le racisme n’est pas une question locale. Nous percevons une certaine idée centralisatrice dans cette prise de décision et dans toute cette polémique, parce que Il y a des problèmes de ce type dans tous les domaines et dans toutes les villes et la justice doit être juste et proportionnelle, ici, dans d’autres villes et, bien sûr, à Madrid, pour éradiquer le racisme partout, et pas seulement à Valence. Enfin, si le racisme est vraiment le problème.« .

C’est pourquoi Ribó a dénoncé cette « dans ce cas, on ne peut pas agir d’une manière ici et d’une autre là. On ne peut pas attendre une sanction exemplaire quand cela se passe à Valence et regarder ailleurs quand cela se passe, comme cela s’est passé il n’y a pas longtemps, à Madrid ».

« Le centralisme, dans le sport comme dans tant d’autres domaines, est injuste et néfaste pour tous, il est aussi néfaste pour Madrid, il ne faut pas se leurrer. Et ce centralisme doit aussi être dénoncé et combattu, Comme Compromís le fait constamment en termes de financement, en termes de trains de banlieue, en termes d’investissement, et maintenant en termes de sport. Et nous lançons un appel clair et fort pour ce dimanche. Que ceux qui ne veulent ni du racisme ni du centralisme ne votent pas pour des partis centralisateurs ou racistes.« , a conclu l’actuel maire de Valence et candidat à la réélection pour Compromís.

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