Vinicius publie une vidéo des insultes racistes qu’il a subies : « Ce n’est pas du football, c’est inhumain ».

Mestalla à Valence (mai 2023) et un coup d’envoi. « Ce n’était pas la première fois ». Le Metropolitano à Madrid (septembre 2022). Le Nuevo Zorrilla à Valladolid (décembre 2022). Son Moix à Majorque (février 2023). Le Camp Nou de Barcelone (mars 2023) et pour finir, encore une fois, avec l’image de Mestalla dimanche dernier sans oublier ce mannequin suspendu à un pont à Madrid, sur le chemin du complexe sportif de Valdebebas. « Jusqu’à quand ? » demande Vinicius en légendant les images en espagnol, portugais et anglais dans un long message qu’il a posté sur son compte Instagram. Il termine par une phrase catégorique : « Ce n’est pas du football, c’est inhumain ».

L’attaquant madrilène, qui a reçu ce lundi matin les visite du président Florentino Perez, raconte ce qu’il a vécu à chaque fois qu’il a quitté le Bernabéu. « Chaque match à l’extérieur est une mauvaise surprise. Et il y en a eu beaucoup cette saison », révèle Vinicius, qui a fait deux déclarations en 24 heures après ce qu’il a vécu à Mestalla. La première pour dénoncer que « l’Espagne est un pays raciste » et la seconde pour argumenter avec des images à quel point il est « inhumain » pour lui de jouer loin du Bernabéu.

« Ce ne sont pas des cas isolés

« Menaces de mort, poupée pendue, beaucoup de cris criminels… »L’attaquant brésilien raconte que toutes ces insultes racistes étaient toujours, selon lui, « des cas isolés » ou émanaient d’une « personne tordue ». Mais Vinicius affirme qu' »il ne s’agit pas de cas isolés, mais d’épisodes continus répartis dans plusieurs villes d’Espagne (et même dans une émission de télévision) ».

A lire aussi  Le Betis veut pêcher le Barça

Et pour qu’il n’y ait aucun doute sur les épisodes de racisme qu’il a subis, il reste, comme l’a rappelé Viniciusles preuves vidéo », ainsi qu’en précisant que « combien de ces racistes avaient des noms et étaient exposés sur Internet. Je réponds pour faciliter les choses. Zéro.

Il a donc insisté sur ses plaintes. « Qu’est-ce qu’il faut de plus pour criminaliser ces personnes ? Les clubs ont-ils été sanctionnés sportivement ? Pourquoi les sponsors ne sanctionnent-ils pas la Liga ? Les chaînes de télévision ne se donnent-elles pas la peine de retransmettre cette barbarie tous les week-ends ? », sont autant de questions que se pose le joueur madrilène. « Le problème est très grave et les communiqués ne fonctionnent plus. M’accuser d’actes criminels ne fonctionne pas non plus ».

Auteur/autrice